La stratégie des pelles et des pioches offre des opportunités d'investissement en ciblant les fournisseurs des industries à risque plutôt que les marques grand public, ce qui peut réduire le risque réglementaire. Investir dans les titres de ces entreprises d'infrastructure peut offrir des revenus plus stables. Bien que la légalisation puisse stimuler la croissance de ces actions, les risques de marché inhérents à tout investissement demeurent.
Investir dans le vice, sans se salir les mains
On ne voit que ça dans les médias. Les lumières clignotantes des nouveaux casinos, le marketing astucieux des entreprises de cannabis et les débats sans fin des politiciens sur notre tissu moral. C’est un spectacle permanent. Mais si vous voulez mon avis, la véritable histoire, celle où l’argent intelligent pourrait bien se trouver, se joue loin des caméras. Elle se déroule en coulisses, dans le monde résolument peu glamour des entreprises qui fournissent, disons, la plomberie de ces industries dites du vice.
J’ai toujours été partisan de la bonne vieille stratégie des « pelles et des pioches ». Pendant les ruées vers l’or du 19e siècle, qui a fait fortune de la manière la plus fiable ? Certainement pas les pauvres bougres qui cherchaient de l’or dans des rivières glacées, espérant toucher le gros lot. Non, c’étaient les types qui leur vendaient les tamis, les pioches et les pantalons en denim bien solides. Ils profitaient de la ruée elle-même, pas de la chasse spéculative à la pépite. La logique, je pense, est la même aujourd'hui.