Qui gagne sur ces opérations ?
Les grandes banques d'investissement — Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley — tiennent le rôle central. Elles structurent, placent et exécutent. Elles conseillent sur la cession d'actifs, organisent des émissions obligataires et tiennent les lignes de marché nécessaires pour absorber de grands blocs d'actions sans faire chuter les cours. Les frais de conseil et de placement, généralement compris entre 0,5 % et 3 % du montant traité, deviennent substantiels lorsque les montants sont colossaux et récurrents.
Les gestionnaires d'actifs comme BlackRock jouent l'autre rôle clé. Ils achètent souvent les titres cédés par des entreprises en quête de liquidités, profitant d'opportunités d'achat à prix attractifs et générant des revenus de gestion. Les fonds de private equity apportent quant à eux des solutions de capital flexibles, rapides et sur mesure : financements mezzanine, rachats d'actifs, co‑investissements.
Les banques japonaises, notamment Mitsubishi UFJ et Sumitomo Mitsui, se distinguent par leurs relations historiques avec les groupes nippons et leur expertise réglementaire locale. Elles deviennent indispensables sur les opérations impliquant des acteurs japonais, en domestique comme en international.