Des bénéficiaires évidents mais diversifiés
NVIDIA reste le nom incontournable. Son leadership sur les GPUs et l'écosystème CUDA constituent des barrières à l'entrée substantielles. Toutefois, la concurrence s'intensifie. AMD s'impose sur certains segments, et des cloud providers développent leurs propres puces, réduisant la dépendance à un unique fournisseur. Cette diversification profite aux fournisseurs « picks-and-shovels » : fondeurs comme TSMC, équipementiers de fabrication tels qu'ASML, Applied Materials et Lam Research, ainsi que fabricants de mémoire comme Micron.
Autre segment souvent sous-estimé : le réseau et les composants optiques. Arista, Broadcom et d'autres acteurs des interconnexions fournissent les commutateurs et la connectivité nécessaires à l'entraînement distribué. Sans eux, la puissance brute des processeurs ne suffit pas. Dans ce contexte, les REITs spécialisés en datacenters, comme Digital Realty, et les constructeurs de serveurs optimisés pour l'IA, tels que Dell Technologies ou Super Micro Computer, prennent aussi place à la table des gagnants potentiels.