Ne Pas Se Laisser Distancer par les Voisins
Bien sûr, la banque est un sport terriblement compétitif. Quand l'un des grands garçons comme Bank of America fait un geste grandiose, les autres ne peuvent se permettre de paraître pingres. Citigroup et U.S. Bancorp, entre autres, se trouvent dans une position similaire, assises sur des bases de capital solides. La pression est forte. Aucun PDG ne veut être celui qui explique aux investisseurs pourquoi leur rival inonde les actionnaires de cash alors qu'eux ne le font pas.
Cela crée une dynamique plutôt intéressante. Une tendance qui commence avec une banque pourrait facilement se propager à l'ensemble du secteur. Pour les investisseurs, cela pourrait sembler un changement de rythme bienvenu. Au lieu de parier sur une croissance risquée, vous pourriez vous aligner sur un secteur qui se concentre sur un retour de valeur plus direct, presque mécanique. Pour ceux qui cherchent à suivre cette tendance spécifique, un ensemble de ces institutions, comme le panier Banking On Shareholder Returns, pourrait offrir un point de vue utile.
Mais avant de nous emporter, restons prudents. Cette nouvelle générosité est entièrement conditionnelle. Les banques sont des amies des beaux jours. Leur volonté de retourner le capital dépend d'une économie stable, de risques de crédit gérables et de régulateurs prévisibles. Si une vilaine récession pointe, vous pouvez être sûr qu'elles refermeront le coffre-fort plus vite que vous ne diriez "crise de crédit". Investir dans les banques reste un pari sur l'économie en général, et c'est un pari qui comporte toujours des risques. Ce n'est pas un repas gratuit, c'est juste un repas potentiellement bien approvisionné pour le moment.