Pourquoi les plateformes financières attirent les capitaux brésiliens
Face à une économie domestique souvent volatile, de nombreux investisseurs brésiliens cherchent aujourd'hui une diversification plus cosmopolite. L'idée n'est pas de parier sur une entreprise individuelle, mais d'acheter la pelle plutôt que l'or. Les sociétés d'infrastructure financière comme BlackRock (BLK), CME Group (CME) ou Intercontinental Exchange (ICE) opèrent selon un modèle « picks and shovels » qui capte la croissance des flux transfrontaliers, des volumes de négociation et de la demande pour les ETF, les dérivés et les services de données.
Venons-en aux faits. Ces plateformes génèrent des revenus récurrents diversifiés: frais de gestion d'actifs, commissions de transaction, abonnements aux données et services de clearing. Cela signifie que leur exposition au développement du marché mondial est large et souvent moins sensible au hasard idiosyncratique qui frappe une seule action.
La question qui se pose est donc: comment tirer parti de cette tendance depuis le Brésil? La solution pratique tient en deux mots: accessibilité réglementée. La plateforme Nemo, régulée par l'ADGM, facilite l'accès aux titres internationaux avec des actions fractionnées disponibles dès 1 $ (environ R$5 à R$6 selon le taux de change). Pour les investisseurs francophones au Brésil, cette simplicité change la donne.